Les personnes actives au sein des mouvements et des M.U.R. n'ont pas reçu de formation d'espionnage et c'est sur le tas qu'ils apprennent la discrétion, le secret. Des bavardages peuvent être entendus par des oreilles prêtes à  les rapporter aux soutiens de Vichy et même à l'occupant.

Les arrestations fortuites sont rares, la plupart sont le fait de dénonciations. En 1943, malgré la défaite de Stalingrad, malgré la présence des Alliés en Afrique du Nord, les pétinistes sont encore nombreux à croire en la victoire de l'Allemagne. Dites-vous bien qu'un seul collaborateur peut faire beaucoup de dégâts.

En 6 mois des hommes, essentiels dans l’organisation départementale de la Résistance au sein des M.U.R. et de Mouvements, sont arrêtés.

  • Le 16 juin 1943, Paul Pioda , militant du Mouvement Libération est arrêté. Déporté, il mourra à Flossenbourg, le 31 octobre 1944.

  • Le 18 juin 1943, 32 militants des F.U.J. du Lycée Lalande et de « Libération » sont arrêtés comme Michel Pesce, Marcel Cochet, Paul Morin ou laissés en liberté provisoire.

  • Le 9 octobre 1943, Léon Perret, adjoint de Bob Fornier est blessé accidentellement lors d’une veillée d’armes précédant un parachutage. Hospitalisé, dénoncé par la nature de sa blessure, il est arrêté, et avec lui son frère Jean et leur compagnon d’armes Marcel Groboz.
    André Leduc, comme il l’a fait pour Pesce, le fait évader.

  • Le 27 novembre 1943, Bob Fournier, militant du Mouvement Combat, vice-président des M.U.R., chef de l’A.S., dénoncé est arrêté, le journal « L’action Française » en fait écho. il est relâché le 17 janvier 1944.

 

Contre le mouvement COMBAT  |   Les opérations allemandes