La veille du Débarquement les différents plans, vert, violet snt activés par l' Etat major inter-allié; l'objectif est de couper les voies de communications routières, ferroviaures, les lignes électriques: tout faire pour nuir à la mobilité des troupes allemandes, les empêcher de renforcer leur novelle ligne de front en Normandie.

De Gaulle tient à montrer que c'est la Libération de la France par la France est engagée, et que les F.F.I. (Force Française de l' Interieur) doivent y participer en tant que membres à part entière des forces alliées. Il veut à tout pris que son gouvernement en exile soit reconnu et que cette représentation nationale est apte à gérer La France, alors que les Alliés avaient prévu une administration civile  des territoires libérés par les Alliés, l'AMGOT. (Allied Military Government of Occupied Territories) Une monnaie fut émise, les " billets AMGOT " (gouvernement militaire des territoires alliés) furent utilisés dans les premières semaines de la Libération par la population normande, toutefois avec une certaine prudence. Le 8 juin 1944, le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) adresse une sévère mise en garde aux gouvernements américain et britannique, en précisant qu' " il ne reconnaît aucune valeur légale aux vignettes qui ont été mises en circulation sans son avis".

Pour retarder l'arrivée des renforts allemands au lendemain du débarquement de Normandie, les forces armées de la résistance ont mis en œuvre les plans de sabotage des moyens de communication : Plan vert pour les voies ferrées, Plan violet pour les lignes téléphoniques et Plan bleu pour les installations électriques

Diffusés par la BBC le 5 juin à 12H15, les messages sont diffusés simultanément et varient selon les régions et organisations.
Pour les FFI de R1, le message est : « Le premier accroc coute 200 francs » (allusion à la couleur verte du tapis de billard qui rappelle le nom du plan vert).

 

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