La ferme de la Montagne n'est pas le siège d'un Maquis spécifique, mais épisodiquement une brève étape pour certains.
Ferme de la MontagneLe 6 février 1944, les Allemands sont en plein opération "Caporale", de retour à Brénod, ils se dirigent  vers la ferme du Molard. Une vingtaine d'hommes du P.C. dirigée par Lamblot Maxime, abandonne le Molard se retire dans les bois. Après une nuit passée dans une grange à Lantenay, les hommes rejoignent la ferme de Machurieux, le 7 au soir où ils retrouvent Chabot, rentré du parachutage raté au Terreau. (nuit du 4 au 5 février)
Le 8 février à midi, après une halte à la ferme de faysse, le P.C. arrive à la ferme de la Montagne, évacuée la veille par Augé et son groupe qui se sont réfugiés dans les bois de Luisandre.
Chabot et Maxime sortent pour repérer les emplacements de guet. Un détachement allemand survient, Maxime a juste le temps de rejoindre la ferme, alors que Chabot coupé de ses hommes se dissimule dans les bois. Une vingtaine d'hommes subissent l'assaut de 250 allemands qui mettent en batterie un mortier, les maquisards ripostent vigoureusement, mais la situation devient intenable, la ferme est en feu. Ils décident d'une sortie, profitant de fortes bourrasques de neige. Si beaucoup d'allemands tombent, 10 hommes du P.C. sont abattus : Lesombre, chef de l'équipe de protection, Tintin, le pionnier de Chougeat, Julien Roche (un des premiers à rejoindre le Maquis spontanément), Arbaretaz, Fougerard, Marmier, Dachaud, André Clerc, Palisson et Radio2.

Témoignage de Paul Johnson
Il y a 3 blessés : Ludo grièvement soutenu par Paul peut à peine marcher, Alex est recueilli par un habitant de l'Abergement-de-Varey, et M. Joseph Grumod. Les allemands de 10ème régiment de police SS Todt perdent 2 hommes : le lieutenant Wegman, le sergent chef Braun et un blessé, le sergent chef Conrad. Ce sont les seules pertes allemandes de cette opération.
Meurtris, les survivants du P.C. rejoignent, à travers bois Boyeux-St-Jérome où les rejoint Chabot.

Témoignage de P.G; Jacquot