Le 12, La Milice, ainsi que 3 000 allemands, sont à 12h à Vonnas, suite à un affrontement avec le maquis dans la matinée.
Là, des réquisitions sauvages assimilables à des vols sont effectuées sur des civils dans la gare notamment et à midi. Aux hommes de Dagostini, se joignent des miliciens de Mâcon, armés comme une troupe en guerre et des troupes allemandes. Aidés par certaines personnes de la populations locales, les miliciens procèdent à des arrestations. La ville est mise en coupe réglée comme à la suite d'un siège. Les habitants ont le sentiment que la ville est "prise. . .par les boches et la milice à Pétain".
À la recherche des fils Brun, requis par le maquis, 20 miliciens conduits par un chef se rendent dans la maison parentale où ils trouvent le père, Jean-Louis.
À défaut de trouver ses fils, ils se vengent sur le père : guerre de terreur psychologique : "ces brutes lui ont dit : vous allez vous mettre contre le mur. Comme mon mari protestait de son innocence, ils lui ont dit que l'atelier sentait la poudre. Sans vouloir entendre les explications de mon mari, deux miliciens l'ont maintenu pendant qu'un autre le fusillait à bout portant à l'aide d'une mitraillette. Atteint de deux balles dans la bouche, le malheureux s'est affaissé, tué sur le coup". La maison Brun est pillée sans autres explications que ses "fils étaient des amis des Anglais". Le convoi où se trouve un véhicule cellulaire, se rend à Mézériat où un homme qui tentait de s'enfuir est abattu d'une rafale d'arme automatique.