La compagnie Gaudet est crée le 6 juin 1944, elle est composée des membres du Groupe-Franc Gaudet, de l’armée secrète (A.S.) de Saint-Rambert ; ce boucher de métier est aussi membre du réseau Alliance.. Son G.F. réalise de nombreux sabotage dans la vallée de l’Albarine.

En février durant l’Opération allemande Korporal, Marcel Gaudet recherché par la Milice, est sauvée par une voisine. Son groupe appelé «  4ème compagnie-les dynamiteurs » exécute un grand nombre de sabotages entre Argis et la Burbanche.

Le 6 juillet, la compagnie Gaudet est à Reculafol avec la Cie Verduraz pour combattre le train blindé. Il tombe en lançant une grenade, le souffle de l’explosion le fait chuter. Évacué, il est soigné par le Dr Gueugnon et reste caché lors de la répression le 7 juillet à Saint-Rambert. Il veut sortir le lendemain, mais il est arrêté par la Gestapo en fait le Sipo/Sd.
Conduit Vireu le Grand avec d’autres, puis à l’hôtel Bérard à Artemare, il nie appartenir au maquis, mais avoue en temps que boucher la pratique du marché noir à une petite échelle. Il est enfermé avec ceux qui seront fusillés à Challes-les-Eaux.
Ayant tenu bon, il est relâché et rentre à pied en brouillant les pistes à Indrieux prés d’Arandas où se trouve s’est replié le groupement Sud et sa compagnie.

Victime d’une maladresse d’un camarade, Marcel Gaudet est blessé à une jambe. Évacué sur l’hôpital de Belley, il doit être amputé.

La Cie Gaudet fusionne avec la compagnie Martin.