Marcel Louison interrompt ses études préparatoires à l’école Saint-Cyr pour rejoindre les Maquis de l’Ain.

Il est d’abord agent de liaison au P.C. de Romans, chef des Maquis de l’Ain.

Le 16 décembre il fait partie avec le groupe d’Espagnols d’une des trois voitures de l’équipe ayant pour mission le sabotage des usines Schneider au Creusot. Au retour il force avec succès un barrage allemand.

En avril 1944, le capitaine Girousse « Chabot » chef du groupement Sud décide de renforcer la défense de son P.C.. Il créé une nouvelle section de 35 hommes comme force d’appoint et nomme à sa tête le sous-lieutenant Marcel Louison. Le groupe franc Louison est né, au 6 juin il prend le nom de Compagnie Louison.

En mai ce camp nomadise dans les forêts de la Berche, de Termant, de La Fouge puis de Jailloux.

Le G.F. est très actif : instruction militaire, coup de main sur la Station-magazin d’Ambronay, sabotages sur la voie ferrée Ambérieu-Culoz, embuscades sur la R.N. 84.

Dans la nuit du 6 au 7 juin, deux sections du G.F. doivent saboter la grue SNCF, malheureusement elle a été déplacée. Lors de cette opération un soldat allemand est tué.

L’effectif est maintenant de 50 hommes. Le G.F. s’engage dans les combats de juin dans le Valromey attaqué par les Allemands.

Du 11 au 22 juin, la compagnie Louison participe aux combats au Col de la Lèbe, à Ponthieu, Thézillieu, et prés d’Hauteville.

Après le 20 juin le G.F. est renforcé par des hommes venant du camp d’instruction de Balvay. Les 2 sections sont commandées par les sergents chefs Félix Trabbia et Canevet.

En juillet lors de l’Opération Treffenfeld la compagnie intervient dans le secteur de Saint-Rambert et Tenay  avant de se replier sur Arandas elle est renforcée par une 3è section commandée par l’aspirant « André ».

Fin juillet la compagnie participe au bouclage d’Echalon, en protection du parachutage diurne assuré par 36 forteresses volantes.

En août elle réalise des raids en Dombes et en Bresse, des sabotages ferroviaire sur la ligne Lyon-Bourg. Elle est présente lors de la Libération d’Ambérieu.

Sa 2è section participe à la bataille de Meximieux le 31 août au 1er septembre 1944.