Un Hôpital à FONTAINEBRUX ?

Des couvertures aux fenêtres !

Le 13 Octobre 1943 Louis BERTIN blessé par balle au bras gauche reçoit les soins du Dr Jean Perrodin Qui devant l’état de la blessure part chercher à Lons le Dr Jean MICHEL et à 2h du matin opère sans anesthésie sur la table de cuisine.
Au moment de partir, Charles Broux, Maria son épouse, sa fille Éliane, demandent à rémunérer ce dévoué serviteur. La réponse fut sans appel. « Je te considère comme un soldat et je fais mon devoir »

Le 18 Novembre Jean BACLAY dit ‘ZAZOU’ce tire une balle dans le ventre en nettoyant son arme. Le Dr Perrodin donne les premiers soins à la Maison BROUX et vu l’état de la blessure le transporte à Lons ou le Dr MICHEL lui sauve la vie malgré une vilaine perforation des intestins.

En 1943 nous récupérons le TOUB échappé d’un interrogatoire par la Gestapo de Lyon avec la mâchoire cassée le Dr PERRODIN le soigne à la Maison BROUX. Puis le cache au Friots.

Le 28 Janvier 1944, WILLIAM René à le bassin fracturé lors d’un accident de voiture. Dans la Maison BROUX , Le Dr PERRODIN l’examine puis le fait partir pour l’Hôpital de Lons. Mais nous le transportons à la fromagerie de Le Villey d’où l’ambulance de l’hôpital viendra le chercher. Le Dr MICHEL l’opérera. Les autres blessés (Robinet, Pierre),seront soignées à la Maison BROUX de Fontainebrux.

Le 18 Aout 1944, FRANCIS, LOUIS, BITURE, KIKI, LA CHATTE sont blessés dans un accident de voiture. Rapatriés à la Maison BROUX, Le Dr PERRODIN remet en place la clavicule droite déboîtée et bande la poitrine avec une chambre à air de vélo : pour la côtes cassée de BITURE. FRANCIS avait une entorse et une vilaine plaie à la jambe . KIKI ‘Henri Blonde’ avait la lèvre fendue. raccommodé à vif avec du fil et une aiguille de couture désinfecté à la gnôle. LOUIS le cuir chevelu fendu saignait comme un bœuf mais sans gravité : recousu aussi. La CHATTE des plaies au visage.

Le Dr PERRODIN remis tout ce beau monde sur pieds.
Sans parler des multiples soins courants : dents, insectes, Yeux, dysenterie, et maux divers. Des médicaments.
Comment remercier ces gens tant dévoués pour les risques, le temps, le coût, et l’hospitalité permanente sans question.

TOUT ETAIT CLANDESTIN. RIEN N’AVAIT CHANGE DANS LEUR VIE DE TOUS LES JOURS.
SILENCE : HOPITAL