Le 6 février 1944, au lendemain du parachutage raté au Thuriau, Verduraz se trouve coupé de tout contact avec le P.C.
Alors qu’il voit le village de Rougemont et la ferme Marchat en proie aux flammes, Verduraz décroche avec ses hommes; ils se réfugient dans la forêt prôche, la neige qui tombe abondamment, devenue enfin leur alliée, efface leurs traces.
Lorsque les Allemands arrivent à Terment, ils pensent que la ferme a été abandonnée, ils la font sauter et l’incendie puis s’en vont. Les hommes du camp Verduraz aux aguets dans les bois se précipitent, ils parviennent à maîtriser le feu et récupèrent des denrées épargnées par les flammes.
La brutalité de ce premier contact avec les Allemands, la nourriture bientôt épuisée, ébranlent nombre de maquisards qui se voient menacés de toutes parts. Les moins aguerris veulent abandonner et se réfugier dans une région plus calme.
Verduraz peine à maintenir son autorité, il leur fait valoir que sans papiers, ils seraient immédiatement arrêtés et fusillés. Lacayo et son groupe de républicains espagnols le soutiennent ardemment.
Ils partent se réfugier dans les bois de Cros, où ils restent jusqu'à le fin de l'opération allemande. Ils retournent encore une fois à Terment.