LES CAMPS DE REFRACTAIRES
Ferme des Gorges ( Corlier) Pierre Marcault
Ferme de Terment (Aranc) Jean Vaudan (Verduraz) après avoir transité dans les gorges de la Fouge prés de Corlier en juillet, il s’installe le 25 septembre à la Ferme de Bassan, sur le Signal de l’Avocat au-dessus de Cerdon. Il reçoit en septembre l’apport de 10 républicains espagnols et 15 yougoslaves en décembre déserteurs de la Wehrmacht. Le camp, maintenant camp Verduraz, après s’être réfugié en février, dans le bois de Cros (commune de Corcelles), chassé par le froid, la pénurie de vivre réintègre la ferme de Terment pourtant en ruine. Debut mars ce camp occupe deux fermes à Saint-Jérome (ferme de la Cordelière) et à Nivollet (ferme Le Ratelier) jusqu’en avril.
Le Gros Turc (Morez) Morez (Hotonnes) transformé en deux unités : une reste à Morez, Grenoulaud assure la responsabilité de Morez, secondé par Jean Signorini, sous officier de chasseurs alpins.
Ces deux sous l’autorité de Marcault, l’autre à la :
Le Camp Nicole à la Ferme des Combettes tout proche dirigé par Maurice Nicole, transfuge de l’organisation Todt. 50 hommes fin 43 dont 8 déserteurs dont un lieutenant Nicolas Retznikov qui prend la responsabilité de ses compatriotes. En avril 43 ce camp prendra le nom de Compagnie « Le Bugey ».
A la mi décembre Marcault prend ses distances avec Romans pour former un groupe franc à la ferme du Rupt, prés de Lacoux à l’ouest d’Hauteville.
Le groupe Hotonnes du Lieutenant De Lassus 15 hommes s’installe début novembre à la ferme Pré-Carré, effectif de cinquante hommes à la fin 43 ; dirigé par le père Seigle à qui De lassus a confié la responsabilité du petit groupe secondé par Léon Boghosian, sous-officier de la légion étrangère. Après l’attaque de février (le 2 à Ruffieu) de février, Léon Boghossian regroupe ses effectifs sous le nom de Compagnie Lorraine et s’installe prés de Giron à Boucle-la-Loue jusqu’en avril.
Romans a donné à Chabot la responsabilité de ces quatre camps. Groupement Sud.
Chougeat : ce camp accueille les réfractaires. Créé par Bob Fornier de L’AS (mouvement Combat) de Bourg en Bresse. Hyvernat en est le responsable. En février 44, devenu trop lourd ce camp est divisé en deux :
le groupe-franc Paris, animé par André Parisot. Très mobile il va officier dans la région d’Arinthod et dans le Revermont. Aprés l’arrestation de son chef le 9 avril, Roger Haller (Werner) lui succède et le G.F. devient le G.F. Werner.
Le camp Rolland dirigé par Marcel Appriou, renforcé d’éléments venus du camp de triage et du camp Michel après l’attaque de février. S’installe prés de Belleydoux.
Chougeat devient, après l’attaque de février 1944, le camp de Triage aux ordres de Mystère, et remplace celui du Mont (au-dessus de Nantua).
Granges lieu dit « L’Echelle » réfractaires issus de Sièges et de ceux de Catane sous la pression des GMR, baraques en bois, le 18 décembre va à Brénod à la ferme de Pray Guy : 60 hommes bresse-dombes-oyonnax. Le camp est dirigé par un sergent d’active de l’armée de l’air Georges Béna (Michel). Il devient alors le camp Michel. Au mois de février 44, chassé de Brénod le camp Michel s’établit à la ferme de Bellevoite sur la commune de Belleydoux.
Chavannes groupe Nivigne Perrin-Jassy (Mantin). Il est dissous en novembre. Apport de Michel Pesce évadé de prison, politisation du camp. Mantin ne peut imposer son autorité. Le camp éclate. Création du groupe-franc Pesce, d’autres membres rejoignent le groupe FTP, d’autres le camp de Cize.
Camp de Cize reste là jusqu’à la fin 43 au dessus de Cize-Bolozon. Abri en buis, puis en bois. Constitué de Bressans, d’autres venu de Catane. Sous la responsabilité d’Edouard Bourret, assisté de Charles Blétel. Devenu trop lourd ce camp est divisé en deux en février 44 :
Le camp Charles, animé par Charles Blétel qui nomadise dans la région de Corveissiat et Arinthod.
Le camp Jo, animé par Jo Bondue, sous-officier d’active qui se déplace dans la même zone.
Ces camps sont sous la responsabilité de Perrottot (Montréal). Groupement Nord.
Ferme du Mont (nantua triage) Mystère, Hibou, Marcassin….