La communauté communiste de Dole est fortement active dans la Résistance. Autour de la personnalité de Gaston Outray, de Belmont. Elle s’implique dans la propagande, puis dans l’aide aux réfractaires au STO. En contact avec les FTP de la zone sud, ceux-ci lui envoie divers militants.
Parmi eux, Eugène Gamier « Lucien », communiste originaire de Bourgoin-Jalieu crée en automne 1943 un camp à la Vieille Loye, à la Maison Blanche qui accueille des personnes « grillées » et des réfractaires. Les groupes de résistants dolois, et des environs (Mouchard, Port-Lesney, La Chapelle-sur-Furieuse et Arc-en-Senans) vont adhérer aux FTP. Le 24 mars 1944, ce maquis participe à la réception d’un parachutage à La Vieille Loye, sur le terrain ”Mandoline” : 2 avions larguent 15 containers et 8 paquets. Ce camp F.T.P. reste actif et traverse les « orages » du printemps malgré les arrestations de Maurice Pagnon et Etienne Dusart responsables de groupes FTP…Les Allemands abandonnent Lons le 25 aout 44 et se replient à Dole, leur objectif est de faire sauter les ponts sur la Loue et sur le Doubs.
Ils installent leur P.C. avancé à Belmont dans la forêt de Chaux. Le terrain est contrôlé largement par les maquisards locaux, puis par les forces FFI du commandant départemental Luc (Henri Mercier) et par le chef départemental des FTP aux ordres du commandant Durandal (Chazeaux). Depuis leur P.C. de la forêt de Chaux, les allemands envoient des commandos faire sauter les ponts, défendus par le Maquis. Cette période est émaillée d’accrochages, combats et répression (Voir Libération). Les Allemands quittent définitivement Belmont le 4 septembre 1944 à 11 heures.