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Les représailles dans l’Ain et le Jura

La présence de la Résistance, des Maquis est connue de Vichy et des Allemands. Fous de rage de voir des forces armées défiler à Oyonnax le 11 novembre 1943 et de constater l’inefficacité des G.M.R., les Allemands réagissent à la fois contre les Maquis et contre ceux qui les soutiennent.

Il convient de distinguer, les arrestations ciblées réalisées par peu d’hommes mais touchant des organisations, des répressions organisées, véritables attaques contre le maquis, nécessitant l’appui de force armées importantes. Toutes les arrestations sont le fait de délations.

Qui étaient ces Allemands responsables de la répression ?

 Parallèlement à la hiérarchie militaire, il y avait une hiérarchie policière. (Important: le rôle de la police dans le IIIe Reich) Le “Chef de la Police de Sécurité et des Services de Sécurité” à Lyon, SS-Obersturmführer Dr. Werner Knab, était responsable des départements du Rhône, de l’Ain, de la Haute-Savoie, de la Savoie, de l’Isère de la Drôme et de la Loire. Il était titulaire d’un doctorat dont la thèse (années 30) portait sur le Camp de Concentration de Dachau. A cette époque, il était proche d’ Himmler.
Avant d’être en poste à Lyon, il avait été affecté en Norvège, puis en Ukraine. A Kiev, il était à la tête de la Section IV des Einsatzgruppe C. Sa responsabilité portait sur les opérations “anti-partisan” et la recherche d’ ” éléments indésirables” comme les juifs et les communistes.

Transférés à Lyon en automne, son infâme bras droit fut le SS-Hauptsturmführer Klaus Barbie, le “boucher de Lyon”. A la tête de la section IV Barbie devait s’occuper des “ennemis du Reich”, i.e. des Résistants et des Juifs. Tous les deux, Knab et Barbie, s’impliquèrent dans toutes les opérations dans le Jura et les Alpes, où ils voulurent personnellement superviser la bonne exécution des représailles.
Le chef de la Sipo/SD locale implantée à Lons-le-Saulnier était Hermann Lütjens. + D’ INFO

Les engagements militaires allemands

Bilan des 3 opérations allemandes

Lors de chaque attaque allemande la milice est présente et active. 

Vidéo [1’18”] : Les misérables de la collaboration, selon le Service Périclès, Haut-Jura.